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17 mars 2013 7 17 /03 /mars /2013 07:36

Une belle association que celle-ci ! Najat va faire abroger le racolage passif mais n’a pas le courage d’entreprendre de luttes réelles au sujet de la prostitution. Il en est de même pour les violences ou pour l’école.

Toutefois, malgré l’absence de lutte, l’ignorance et la dissimulation prônées par les cercles, les réseaux et les clientèles qui n’ont que l’objectif de préserver leurs privilèges en ne tolérant que ceux qui appartiennent, voire ceux qui leur rapportent de l’argent, une émergence ce fait jour. Et oui, enfin, un ouvrage de Yannick Brun-Picard va être distribué.

Il aborde la Géographie par les interfaces et met en perspectives les formes de l’interface humanité/espaces terrestres. Nous aurons enfin quelques textes qui ont été demandé par des rares lecteurs de ce blog. Il y aborderait la prostitution, les violences et l’éducation par l’intermédiaire des territorialisations de l’interface humanité/espaces terrestres constituée par une activité particulière.

Je pense que l’existence de ce livre à venir d’ici moins d’un mois est une chose excellente au moins il pourra y avoir un débat, une rencontre et qui sait une prise de conscience des politiques des réalités, du monde réel dans lequel vivent les citoyens qui ne sont pas intégrés aux cercles, aux réseaux et aux clientèles. Bon, on peut toujours un peu rêver, non ?

Pour le reste j’attends avec impatience de voir les textes et de pouvoir en extraire quelque chose en particulier sur les violences et l’éducation car ces deux fléaux doivent être endigués dans les meilleurs délais, faut-il que les institutionnels possèdent suffisamment de courage pour ne pas préserver leurs copains qui ne font que donner l’illusion et qu’ils œuvrent contre toute extension.

Il est probable que si cela vient aux oreilles et à la conscience de François les lignes bougent et que des réactions soient mises en place, comme pour Peillon et Valls… mais là mon garçon tu peux encore rêver, ce serait admettre que les systèmes pendant des décennies se sont fourvoyés pour ne pas prendre de décisions qui aujourd’hui deviennent impératives.

Donc, un ouvrage à attendre, puis à lire, où la prostitution, les violences et des facettes de l’éducation seront abordées sans clientélisme ça devrait déranger pas mal de monde.

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18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 07:28

Des formes de violences scolaires endeuillent les établissements. Ces évènements regrettables démontrent l’existence de violences non signalées dans les collèges et les lycées. Cette réalité attristante a été démontrée par Yannick Brun-Picard il y a maintenant dix ans.

Oui, je reviens sur des développements effectués par ce « chercheur » sur les violences, les dynamiques des violences, les violences scolaires ou encore les violences sociétales. Il a exposé comment s’installe, s’affirme et se développe, ce qu’il a dénommé les violences scolaires non signalées dans les établissements scolaires.

Les sociologues, les géographes et autres spécialistes des sciences dites de l’éducation, l’ont raillé, méprisé, tancé, ostracisé et enterré afin qu’il ne parvienne pas à émerger et que la prise de conscience de cette réalité destructrice d’une part non négligeable de la jeunesse demeure dans l’ombre, car elle atteste de l’incapacité à aller lire les comportements en situation.

Il est vrai que passer des heures à observer des cours de récréation, à rechercher des formes de violences et à analyser le comportement des cibles et des victimes, bouscule les idéaux des infaillibles. Il est vrai que mettre en évidence que ce sont les adultes qui sont les responsables de l’instauration de violences normalisées est intolérable pour les spécialistes ou prétendus tels qui rejettent tout sur le dos des parents et de la société.

Un « chercheur » qui pratique l’observation intégré, qui porte le réalisme critique comme méthodologie, qui s’appuie sur une structuration constructive, évolutive et dynamique, d’une stratification adaptative des connaissances, dans un pragmatisme phénoménologique systémique, ne peut pas, ne doit pas, être reconnu et ses productions ne peuvent pas être admises car trop dérangeantes pour tous ceux qui par dogme et idéologie demeurent les fesses vissées sur leurs acquis.

Aujourd’hui, les suicides qui devraient inciter une conscientisation accrue des politiques, du ministre de l’éducation dite nationale, ne font frissonner que les médias et l’événement est déjà dissout. La prise en compte de ces réalités, si dérangeantes pour ceux qui n’ont jamais eu le courage de les mettre en évidence, est devenue impérative.

Il est probable que l’ouvrage de Yannick Brun-Picard qui devrait bientôt paraitre, d’après ce que j’ai entendu, alimente la réflexion des décideurs, afin qu’ils prennent leur courage à deux mains et qu’ils acceptent d’agir pour endiguer la réalité des violences scolaires non signalées que tous les sociologues, prétendus experts et autres autoproclamés observateurs de la vie scolaire, n’ont pas eu le courage d’admettre l’existence.

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1 décembre 2012 6 01 /12 /décembre /2012 11:26

Encore une professeure agresséepar un élève porteur de violence. Un acte sur enseignant qui va peut-être éveiller les consciences des prétendus spécialistes des violences scolaires ? Certainement pas car pour cela il faudrait qu’ils sortent de leur infaillibilité.

La violence scolaire est une réalitéprésente dans les établissements depuis que l’école existe. L’absence d’avenir, l’absence de perspective, l’absence d’intérêt démontré pour les savoirs diffusés, l’absence de pédagogie, l’absence de responsabilisation, l’absence de sanction, l’absence d’adulte dans les cours de récréation et cela dès la maternelle, l’absence de personnes qui mettent les mains dedans, l’absence de volonté d’éradiquer ce fléau, l’absence de courage, l’absence de réalisme, l’absence… il y en a tant et tant à dire que des ouvrages ne peuvent pas suffire.

La violence scolaire, dans sa noirceur, a été abordée, étudiée, décortiquée, et théorisée par Yannick Brun-Picard. Il effectue depuis plus d’une décennie des conférences lors de colloques au Canada, car en France il est méprisé par les références universitaires, sur les violences scolaires, les violences sociétales, les violences urbaines ou les violences ostentatoires.

La violence théorisée par Yannick Brun-Picardest des plus dérangeantes pour les intellectualistes qui dissimulent leur ignorance derrière les chiffres des actes de violences recensés. En effet, ce chercheur indépendant qui ne parvient pas à être publié, il n’appartient pas aux réseaux, aux cercles et moins encore aux clientèles, démontre que l’absence d’adulte faisant leur travail entraine la normalisation des violences scolaires qui deviennent une norme comportementale au primaire, puis une référence au collège pour devenir un mode d’expression sociétal au lycée.

La violence dépeinte par Yannick Brun-Picard ne peut pas être cautionnée, validée, reconnue, conscientisée par les tenants des sciences dites de l’éducation, par les sociologues ou par tout autre spécialistes. Elle est celle qui gangrène les établissements, qui fait que des jeunes filles qui n’ont pas 14 ans pratiquent des fellations dans les toilettes, ou dans les lieux discrets du collège.

La violence scolairedémontrée ne sera jamais admise par les institutionnels car elle est la démonstration physique, indubitable et incontournable des incompétences cumulées depuis des décennies pendant lesquelles les enseignants, les structures, les institutionnels ont par ignorance, infaillibilité voire incompétence, fait la négation des réalités des violences scolaires.

La violence scolaire doit être prise à bras-le-corps pour que des réponses cohérentes, projectives, fonctionnelles et adaptatives puissent être mise en œuvre et qu’un terme soit mis aux orientations dogmatiques, idéologiques et de blablatage qui gavent les élèves et donnent l’illusion que le problème des violences scolaires est pris en considération.

La violence si présente va-t-elle servir d’éveil à la conscience du ministre de l’éducation dite nationale ? Pour ma part j’en doute. Il a constitué une commission avec ses copains. Il n’a pas ouvert les yeux sur les réalités et il n’a pas encore levé le pied pour effectuer un premier pas dans une révolution des actions de lutte contre les violences scolaires.

Les violences scolairesdemeureront ce qu’elles sont tant que les institutionnels se dissimuleront derrière les impostures intellectualistes, les impostures d’universitaires qui ne voient pas plus loin que leurs idéaux, les impostures des acteurs qui ne veulent pas que l’on sache qu’ils sont en partie responsables des dysfonctionnements, et pire encore, le fait qu’une personne a alerté toute la chaîne en démontrant les mécanismes est intolérable car il leur faudrait admettre qu’un individu qui n’appartient pas aux clientèles avait, et a encore, raison, et que ses analyses sont fondées, pertinentes et source de scientificité…

La violence scolaire si présente, trop présente, ne peut pas être éradiquée tant que le ministre restera enfermé dans les dogmes des appartenances, des réseaux et des clientèles universitaires et politiques. Il est impératif de sortir des miasmes pour répondre aux fléaux. Cela signifie que les acteurs du système éducatif devront se mettre au travail et que cessent les impostures…

Tu peux rêver Charles ! Ton copain restera au fond de la cuvette. Et pire encore, jamais le ministre n’aura le courage d’imposer un anachronisme pour secouer un système inertiel qui refuse toute contrainte même si celles-ci contribueraient à faire fortement diminuer les violences scolaires. Hélas !

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27 août 2012 1 27 /08 /août /2012 13:04

Nous avons un ministre de l’éducation dite nationale qui tente de nous démontrer qu’il a pris conscience des réalités de l’enseignement en France. Tout ceci n’est que du blablatage. Tout ceci n’est qu’une action médiatico-communicationnelle.

Peillon doit avoir une chape de plomb sur la têtequi l’enterre chaque jour un peu plus. Il constate que la masterisation est une fumisterie. Il se rend compte que les universités ne font pas leur travail, leurs obligations et ne tiennent pas leurs fonctions de formations. Il perçoit la profondeur des dysfonctionnements accumulés depuis des décennies par lâcheté et clientélisme.

Peillon a la prétention de vouloir répondre aux situations catastrophique de l’enseignement en France. Les médiocrates vont dire que nous avons des élites et que les 90% qui subissent un enseignement de fond de cuvette on s’en fou tant que ces élites demeurent sur la plus haute marche et que le petit peuple ne peut que rêver d’y parvenir.

Peillon n’aura pas le courage de faire ce qu’il faut pour réformer en profondeur l’enseignement. Recrutement par académie, centre de formation post bac pour 5 années en option littéraire ou dite scientifique pour parvenir à la maitrise parfaite des programmes. Obtention d’un diplôme universitaire d’enseignement option maternelle, primaire, collège ou lycée.

Cela signifie que les programmes doivent être revus en profondeur et que l’on cesse les impostures didacticiennes qui ont menées la France là où elle se trouve. Dans les meilleurs centres de formations les enseignants disent pratiquer la didactique, mais en réalité ils la laisse au fond du trou car ça ne peut pas répondre aux exigences de l’enseignement : la pédagogie oui.

Peillon devra faire entrer dans les esprits que la pédagogie est vitale et que les médiocrates, qui ont instauré des méthodes pour lesquelles seuls les élèves qui ont une culture suffisantes peuvent surnagés dans des programmations débiles, doivent être chassés. Cela impose que l’on donne à savoir et qu’ensuite on fasse réfléchir et non l’inverse comme il se produit depuis trop longtemps.

Je doute que Peillon possède suffisamment de courage pour s’attaquer aux errances de la didactique qui ont fondé des développements sans prendre en compte l’absence de connaissances. Là est l’imposture des sciences dites de l’éducation, puisqu’elles ne prennent pas en considération le devenir des élèves mais juste des techniques qui ne fixent pas les savoirs.

Jamais Peillon ne touchera à ses confrères prestidigitateurs qui claironnent qu’il faut des heures de préparation pour les cours, alors qu’une fois qu’ils sont faits il ne reste qu’à les corriger régulièrement et les améliorer lors des révisions pour leur production. J’ai encore des classeurs complets de cours sur transparents, du temps où nous employons le rétroprojecteur, et oui !

Peillon n’aura jamais le couragede dire aux enseignants de mettre un terme immédiat aux inondations de photocopies et textes à trous qui font que les élèves n’en ont rien à cirer de la leçon. Il n’aura jamais le courage de mettre des évaluations d’entrée en niveau par des grilles de connaissances sous le principe de questionnaires.

Peillon comme ses prédécesseurs n’aura jamais le courage d’exiger des justifications avec des grilles d’évaluation des candidats au RAEP afin que ces derniers sachent là où ils ne satisfont pas à la norme de la normalité normalisante. Car, là, il faudrait lever le voile sur les manipulations des places au soleil et autres préservations de prés carrés.

Peillon n’aura jamais le courage de mandater des chercheurs indépendants pour démontrer l’existence des violences non signalées source de sanctuarisations dans les établissements scolaires. Trop dangereux car il faudrait admettre que des acteurs éducatifs ne font que brasser de l’air et pratiquer l’art de l’illusion.

De la parole aux actes il y un gouffre ! Maintenant, avoir le courage d’éradiquer les sources des dysfonctionnements n’est pas facile. C’est à ce prix que l’enseignement national se redressera et tiendra son rôle au bénéfice de TOUS les élèves, et non que pour un pourcentage infime.

Pour cela Peillon a le devoir et l’obligation d’aller chercher ailleurs que dans ses clientèles des personnes à même de secouer l’inertie rétrograde pour la transformer en énergie positive. Tu rêves Charles !

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19 août 2012 7 19 /08 /août /2012 09:02

La refondation implique que la fondation évolutive, à un moment donné, fut entreprise. Hélas, seul du colmatage et du blablatage furent mis en œuvre jusqu’à présent pour donner l’illusion de prendre en considération la réalité des dysfonctionnements du système éducatif, de l’éducation dite nationale.

Oui, il est impératif de soigner l’enseignement national. Oui, il est impératif de chasser les imposteurs de toute sorte qui gravitent dans ce système où l’on exige des petits ce que les hauts grades sont incapables de pratiquer autrement que par la parole et jamais dans les actes. Oui, il est impératif que les programmes soient refondés, que les modes d’évaluation soient modifiés, que les modes de recrutement profondément restructurés.

Là, se pose d’énormes problèmes. Jamais, les institutionnels n’auront le courage de faire se bouger toutes les marges qui chaque jour démontre l’imposture dans laquelle se meut le système éducatif. Jamais ceux qui sont en place n’auront le courage d’être réellement responsabilisés. Jamais les personnes en place n’auront le courage d’agir avec fermeté, elles ne le font que lorsqu’elles se valorisent par le mépris exprimé, mais, jamais contre ceux qui détruisent le système.

Peillon n’aura jamais le couraged’entreprendre une démarche praxéologique sur les réalités de l’enseignement national, car il devrait, dans cette posture méthodologique totalement ignorée par les tenants de l’illusionnisme des sciences dites de l’éducation, s’approprier les errances, les miasmes et autres dysfonctionnements aveuglant de l’éducation.

Peillon n’aura jamais le couragede prendre des personnes qui n’appartiennent pas aux réseaux, aux cercles et aux clientèles pour commencer à réfléchir sur ce qui se passe et que les illusionnistes refusent de regarder. Il se contentera, de faire comme son copain François  et l’autre Lionel, d’aller chercher ceux qui servent leur carrière en donnant l’illusion d’être à disposition de la nation.

Peillon fera comme ses prédécesseurs : de l’esbroufe médiatico-communicationnelle afin de produire un tour de prestidigitation et de faire croire, dans le dogme idéologique de la manipulation doctrinaire, que ce qu’il entreprend est la meilleure option sans se soucier de percevoir la nocivité des positionnements pris et du choix restrictif des prétendus spécialistes qui ignorent les violences scolaires non signalées.

Peillon va reproduire en toute médiocratiece que ses prédécesseurs ont fait en faisant en sorte de ne surtout pas toucher aux privilèges et aux aberrations du système d’enseignement si néfaste à son efficience simplement parce que l’on préfère reproduire que construire. Pour cela il faut du courage. Jamais il n’aura l’étincelle pour plonger ses mains au fond des miasmes éducatifs pour en extraire ceux qui sont en mesure de lui jeter à la face, de son ignorance, les réalités qu’il refuse, comme tous ses cercles d’influences et de clientèles, de percevoir et de voir.

Le changement est là : ce n’est plus du sarkozysme c’est du hollandisme. Et dans tout ça se sont encore, comme toujours, les citoyens qui vont payer, résorber et subir l’absence de courage, l’ignorance et la dissimulation des réalités afin de faire croire à la multitude que l’on est des bons comparativement à rien du tout ou à du vent.

Une vraie refondationexige, implique, réclame, un courage, non pas celui du blablatage et de l’illusionnisme politicien, mais celui d’un combattant qui éradique les dysfonctionnements et accepte de regarder ce qui ne va pas en évitant de se gargariser sur ce qui fonctionne. En effet, c’est en corrigeant ce qui ne va pas que l’on progresse et non en se paluchant sur des prétendues réussites.

La refondation de Peillon sera, à coup sûr, du même genre de celles de ses prédécesseurs : un tour de prestidigitation pour placer ses copains et autres soutiens intéressés. Les jours à venir témoigneront de cet état d’esprit, de ses positionnements pervertis qui annoncent déjà l’échec, et de l’inefficacité des orientations prises. Jamais Peillon ne sortira des normes normalisantes de la normalisation. Jamais Peillon n’aura le courage d’aller chercher, même dans les contractuels de l’enseignement, faut-il qu’il en prenne conscience et qu’il fasse le pas, des hors de la norme. Jamais Peillon œuvrera dans le concret pour faire faire le bond en avant pour le devenir de la France car trop de cercles, de réseaux et de clientèles, souffriraient de la chasse aux impostures.

La réalité est toute nue ! Maintenant observons ! Demain, je pleurerai d’avoir encore eu raison au sujet de l’absence du courage nécessaire pour entrer dans le concret avec autre chose que de la normalité !

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18 juillet 2012 3 18 /07 /juillet /2012 08:26

La France est à l’agonie. Le système dit éducatif est dans un état lamentable sauf pour les structures à prétendues élites. Le blablatage sur les choix du devenir de l’éducation dissimule l’absence de courage pour construire un enseignement national digne de ses missions.

L’enseignement national devra faire disparaitre au maximum les photocopies données dès la maternelle aux élèves. En effet, les élèves sont noyés sous les photocopies. Tous les jours ils reçoivent au minimum quatre feuilles.

L’enseignement national devra imposer que les élèves sachent correctement écrire, compter et lire à la sortie du primaire. Il est intolérable de voir des élèves de 6ème avoir des difficultés à lire des textes simples et ne pas comprendre la peu qu’ils lisent.

L’enseignement national aura l’obligation de faire acquérir les savoirs pendant les heures de cours. Cela signifie que les seuls devoirs qui seront donnés aux élèves seront des révisions de ce qui a été acquis dans la journée, auquel sont greffées des activités de mémoire comme les récitations. Il est intolérable de voir que dans trop de classes de primaire la récitation n’existe pas.

L’enseignement national aura l’obligation de formation des enseignants en mettant un terme immédiat par éradication de toutes les impostures didacticiennes pour que les enseignants pratiquent de la pédagogie, de la pédagogie différenciée et de la pédagogie évolutive. Cela impose de tailler à la hache dans les sciences dites de l’éducation.

L’enseignement nationalrecrutera ses futurs enseignants par académies en gestion des effectifs prévisionnels. Les académies qui seront réorganisées pour produire des entités plus étendues seront responsables de la formation de 5 années des titulaires du Bac-à-sable qui à la sortie de la formation seront titulaires d’un diplôme d’Etat d’enseignant de maternelle, de primaire ou secondaire.

L’enseignement national mettra un terme immédiat à la surenchère des programmes en structurant découpant et articulant les acquis tout au long de la scolarité. Cela signifie qu’il sera mis un terme immédiat aux impostures des programmes d’histoire géographie totalement débiles qui ne produisent que des pavloviens.

L’enseignement national aura l’obligation de s’adapter aux marchés du travail en proposant des formations en phase avec le monde du travail. Cela signifie qu’il aura le devoir d’employer de personnes qui ont une expérience professionnelle autre qu’avoir lustré leurs fesses sur les bancs de l’universités en prétendant avoir travaillé pour leurs études.

L’enseignement nationalimposera la présence des enseignants dans les établissements secondaires 28 heures par semaines avec obligations de service de surveillance de l’établissement. Les cours une fois qu’ils sont faits ne réclame pas grand-chose. Cela signifie que l’imposture des cours à préparer sera éradiquée.

L’enseignement nationalévaluera les enseignants par l’intermédiaire d’un organisme privé qui aura délégation de service public. Chaque enseignant sera évalué annuellement sur ses cours, ses productions, ses actes pédagogiques par deux évaluateurs indépendants et sans contact qui eux évalueront 300 enseignants par an par évaluation croisée.

L’enseignement national recrutera ses enseignants par bassin académique, où un centre académique sera implanté obligatoirement dans une ville de moins de 40 000 habitants. Les nouvelles recrues seront sous contrat pour 8 ans dans l’académie d’origine. Aucun mouvement d’académie ne sera admis la prime au soleil sera éradiquée.

L’enseignement national mettra en place la semaine de 5 jours pendant laquelle 4 heures journalières seront exclusivement réservées aux acquis lire, écrire, compter et deux heures d’activités ludiques en fin de journée. Même chose dans les établissements secondaires avec soutien scolaire intégré à l’établissement pour les devoirs avec les enseignants présents dans l’établissement.

L’enseignement national sera au servir du devenir de l’élève et non du confort de l’enseignant qui pratique la photocopie. Les traces écrites, les leçons seront manuscrites et les évaluations de niveaux seront mises en place.

L’enseignement national mettra en place un examen de connaissances et de niveau pour l’entrée à l’université. Du genre de ce qui se fait outre-Atlantique, en fonction du niveau les aspirants étudiants pourront suivre les formations universitaires pour lesquelles les droits d’inscriptions seront augmentés et les bourses attribuées exclusivement au mérite en fonction des revenus des parents.

L’enseignement national conçu de cette manière mettra un terme immédiat à l’imposture du Bac-à-sable. Gérera les carrières puisque l’agrégation disparaitra pour les enseignants du secondaire et sera le diplôme d’accès à l’enseignement supérieur, ce qui signifie que seuls les candidats ayant été enseignant dans le secondaire pourront être enseignants dans le supérieur, donc le CNU sera dissout.

L’enseignement national conçu comme cela réclame du courage. Je doute que Peillon et ses copains et copines agissent dans cette direction astreignante car les réseaux, les appartenances aux cursus et les clientèles ne pourraient plus être les bénéficiaires d’un système qui se désagrège.

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26 juin 2012 2 26 /06 /juin /2012 15:25

Les discontinuités en ceci ou en cela sont à la mode des réseaux dits intellectuels et universitaires. Si nous regardons de plus près la situation du gouvernement actuel, le concept de discontinuité est valide.

En effet, les discontinuités ne sont que la poursuite sous une forme à peine différente de ce qui se faisait précédemment. C’est-à-dire, que l’on fait du Sarko sans Sarko et comme Sarko. N’est-ce pas superbe de parvenir à un tel mouvement inertiel rétrograde ?

Les discontinuités sont simples d’emploi, on peut y mettre tout et n’importe quoi sans la moindre difficulté. Le tout est que ce soit les institutionnels qui remplissent les cases de la vacuité du système au moins pas d’embrouille, on peut continuer à enfumer les citoyens.

Les discontinuités sont proposées par Peillon. Il met sur la table des postes, bonne chose il manque d’enseignants. Faut-il que ce ne soit pas des pavloviens qui soient recrutés ! Hélas lorsque l’on prête une attention soutenue aux réalités on se rend compte qu’il ne faut surtout pas sortir de la normalité de la norme normalisante sous peine de ne pas exister.

Les discontinuités sont des errances intellectuelles, sont une perversion doctrinaire et idéologiques afin de dissimuler les abysses conceptuelles des dernières décennies où des universitaires ont eu et ont toujours l’outrecuidance de prétendre nous éclairer sur les réalités du monde que nous vivons.

Les discontinuités sont les doctrines des clientèles qui font tout pour préserver les réseaux et les cercles d’influences afin que personne ne puissent s’exprimer d’une manière différente de ce qui a été établi par des médiocrates pavloviens sortant d’on ne sait trop où.

Parler de discontinuités dans les sciences humaines c’est faire la démonstration que l’on est incapable de définir un objet dans ses dimensions et ses implications. En d’autres termes que l’on est incapable de chercher au fond des choses et que l’on se contente de ce qui satisfait à la norme normalisante.

Les discontinuités sous-tendent que l’espace d’élaboration est lisse et qu’il ne peut y avoir de rupture. De cette manière pas de risques on se défausse sur les autres qui vivent les ruptures, les cassures et les frontières invisibles.

Les discontinuités sont une tare des sciences humaines qui enferment la cognition, le décorticage des phénomènes et la proposition de réponses pertinentes aux miasmes que nous côtoyons. Les discontinuités ne sont pas en mesure de rendre la réalité du monde. Elles ne font que rendre perceptible ce que ses concepteurs acceptent comme étant la réalité, sans même aller jusqu’à la vérité.

Peillon et son pote François font œuvrer les Français dans des discontinuités. Ce qui signifie que ces décideurs, ces responsables des futures catastrophes à venir dans l’éducation nationale conçoivent la situation actuelle comme normale, puisqu’il n’y a que des discontinuités.

Les discontinuités ne permettent pas de visualiser un territoire, puisque un territoire est un marquage, il crée une rupture dans la continuité de la surface terrestre. En employant la terminologie de discontinuité tous les phénomènes de violences, de délinquance ou de trafic et de territorialisation par la violence sont ainsi minimisés pour ne pas dire occultés des réalités sociétales.

Les discontinuités sont des éléments intellectualistes qui nuisent profondément à la compréhension des réalités de nos sociétés. Elles enferment dans la normalité toutes les actions entreprises et ferment les potentielles solutions pour parvenir à élaborer des dynamiques positives pour les citoyens.

Peillon s’enferme dans les discontinuités d’une réflexivité à courte vue. Normal il ne conçoit pas la praxéologie, tout comme les prétendus universitaires des sciences dites de l’éducation. Tout s’explique maintenant : en refusant de voir les ruptures dans un système sclérosé et rétrograde pour ne valider que des discontinuités, on ne fait que du lustrage et du blablatage, on donne l’illusion à tout un chacun que le problème est partiellement résolu, et pourtant ce n’est que de l’illusion, du rêve.

A force de discontinuités, le rêve va être douloureux !

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23 juin 2012 6 23 /06 /juin /2012 16:03

Cet enfant mort au collège est intolérable. Ce malheur servira-t-il de leçon aux infaillibles, aux suffisants et aux médiocrates qui sont responsables de telles errances ? NON !

Se révolter, exprimer sa colère, sa rancœur, son ras-le-bol d’un système lorsqu’une catastrophe de ce genre frappe tous les parents, peut être mal compris. En effet, dire : « vous avez été prévenus ! » est tellement simple, que c’est faire du Sarko dans les actes que prendre ce malheur pour étendard.

Néanmoins, il est impératif, à mon sens de diffuser largement la réalité des faits de violences scolaires. Pour en donner une image, pour faire émerger une conscientisation, j’en reviens encore et toujours aux travaux de Brun-Picard Yannick sur les violences scolaires non signalées.

Dans une multitude d’établissements il n’existe pas de violences scolaires. Les cours de récréation sont paisibles, aucune fille ne subit de mise-à-l’air, aucun garçon ne se fait uriner dessus voir se trouve violenté, aucun garçon ne se trouve écrasé sous les coups de ses prétendus camarades. Ben voyons, Charles, le monde merveilleux des Bisounours…

Pourtant Brun-Picard Yannick a démontré l’existence de ce type de violences scolaires que les adultes ne voient pas, ne veulent pas voir, refusent de voir. Le premier à refuser ces évidences fut bien sur Sarko et ses conseillers soutenus en cela par un aréopage d’infaillibles.

Cette violence scolaire est là devant chaque élève. Même au primaire nous pouvons voir des gamins de 8 ans se ruer à grands coups de pieds sur leur camarade de classe, par jeux, par pulsions ou par vengeance. Tout y est. Ces traits comportementaux non encadrés, laissés pour normaux, deviennent des référents au collège et un mode identitaire au lycée.

Le système éducatif français est gangréné par les appartenances, les listes d’aptitudes, et autres modes de recrutement qui font en sorte que seuls ceux qui satisfont à la normalité parviennent aux postes : ne pas faire de vagues et faire en sorte de valoriser ceux qui prennent les décisions sans pour cela être responsables des conséquences qui arrivent.

La violence scolaire est une vérole apportée par ceux que le système à laisser le virus avancer et devenir la normalité. Une présidence normale ne signifie pas de prendre à nouveau les mêmes infaillibles pour reproduire ce qui démontre chaque jour que ça ne vaut rien.

La violence scolaire pour être éradiquée impose à la présidence normale, aux ministres normaux, de sortir de la normalité en allant chercher ceux qui mettent les mains dedans et sont en mesure de démontrer les mécanismes de la propagation des violences scolaires.

La violence scolaire exige pour être endiguée que la présidence normale ait le courage de ne pas recruter dans les cercles énarquiens, pavloviens et des clientèles des personnes en mesure non seulement d’aboyer mais surtout de mordre et de faire en sorte d’agir.

La violence scolaire, aujourd’hui, met un mort de trop sur le devant de la scène médiatique. Un enfant est mort sous les coups d’un autre élève simplement parce que les coups ont pu être portés. Il est temps d’agir et de cesser de se dissimuler sous les réseaux, les appartenances et les cursus pour légitimité.

La violence scolaire exige que les médiocrates qui n’ont pas alertés, qui n’ont pas informés et qui n’ont pas démontrés les mécanismes des violences scolaires non signalées soient éjectés pour que des réponses et des constructions soient entreprises afin d’agir au mieux sans se gargariser des chiffres.

La violence scolaire n’est plus tolérable que Peillon fasse monter à Paris Brun-Picard Yannick et qu’il lui expose les réalités qui n’apparaissent dans aucune publication des prétendus spécialistes des violences scolaires, lesquels font tout pour que les travaux de l’intéressé ne paraissent pas.

La violence scolaire exige que la présidence normale expose son courage, démontre sa capacité à dépasser la normalité pour aller chercher ce qui dérange, ce qui est dur à digérer, ce qui démontre que le système éducatif et ses prétendus spécialistes qui se gargarisent de concepts et de philo n’ont fait que servir leurs intérêts au détriment des élèves.

Sarko ne l’a pas fait, car il aurait dû toucher à ses copains et à ses cercles de pouvoir et autres clientèles. Son successeur aura-t-il le courage d’imposer à Peillon de le faire ? Pour ma part j’en doute. Ce serait une révolution que de voir un paria contribuer à l’ouverture des yeux d’un système normalisé, contribuer à la conscientisation de la réalité, et surtout contribué à valider la valeur de la différence et de la diversité intellectuelle.

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23 juin 2012 6 23 /06 /juin /2012 08:07

Les violences scolaires sont là. Devant nous, chaque jour, des élèves se font agresser. Chaque jour des jeunes filles subissent des violences sexuelles et tout cela n’existe pas chez les fameux chercheurs.

Les violences scolaires ne sont pas simplement, ce qui est déjà très grave, les insultes envers les enseignants, les agressions verbales, ainsi que toutes les formes de violences signalées. C’est bien d’autres choses, ce sont les violences non signalées.

Les violences scolaires, il y a même pas deux ans ont été abordées par Brun-Picard Yannick lors du congrès de l’ACFAS à Sherbrooke, ce qu’il avait fait aussi en 2010 à Montréal. Les prétendues élites et autres institutionnels l’ont fait taire et ont enterré les travaux.

Les violences scolairesdécortiquées, étudiées et analysées par Brun-Picard Yannick, mettent en évidence l’absence des adultes, le fait que les enseignants ne sont pas présents dans les lieux où les violences se déroulent et surtout une volonté de ne pas aller mettre les mains dedans.

Les violences scolaires sont la mort de l’élève survenue à Rennes, et le viol de la jeune élève il y a deux jours. Si les adultes ne regardent pas ce qu’il se déroule dans une cour de récréation les élèves sanctuarisent l’espace et le transforme en territoire de violence.

Les violences scolaires nous les avons tous vécues de quelques manières que ce soit. Les petits loubards, les caïds de la zone, ou encore les protégés se livrent aux violences de tous temps. Dès lors qu’il n’existe pas de frein à leurs pulsions à leur soif de violence celle-ci se répand.

Les violences scolaires sont là. Il est temps après un décès révoltant que François et son ministre Peillon fassent ce que Sarko n’a pas eu le courage de faire : aller chercher ceux qui mettent en évidence ce qui déplait et appuis là où ça fait mal.

Les violences scolairesimposent, exigent, réclament des empêcheurs de tourner en rond, des rigides, des hors cercles de clientèles et des personnes qui ont passées des heures, des années à regarder comment la violence se répand dans une cour de récréation. Cela ne se trouvent pas le cul vissé dans les universités où l’on ne fait que recruter dans les clientèles. Cela se trouvent ailleurs.

Les violences scolaires sont une question à laquelle le ministre va devoir démontrer qu’il n’est pas simplement un ventilateur qui brasse du blablatage. Elles imposent à ce dernier d’avoir le courage de chasser les imposteurs qui se gargarisent de harcèlement et sont trop ignorants, aveugles et infaillibles pour regarder ce qui se déroule juste derrière la porte des toilettes.

Les violences scolairesdoivent être le projet majeur du ministre afin que les élèves vivent leur scolarité dans des conditions vivables. Cela signifie que Peillon à le devoir de sortir des clientèles, des lustreurs d’ego et de l’intellectualisme de fond de cuvette qui ne met pas la réalité en pleine face, pour aller vers ceux qui sans finesse jette au visage des imposteurs ce qui est la vérité des faits.

Les violences scolairesréclament que les prétendus experts en sciences de l’éducation soient capables de faire de la praxéologie, de la pédagogie et qu’ils aient le courage d’admettre qu’ils n’ont fait que rouler dans la farine le système éducatif sans faire avancer le machin.

Les violences scolaires pour être limitées exigent que Peillon ait le courage, la volonté et la détermination de voir le monde éducatif autrement que par le prisme médiocratique de la satisfaction de ce qui fonctionne. Pour ma part je doute qu’il possède ne serait-ce que le début de la volonté d’une action dans cette direction.

Les violences scolairesexigent que des chercheurs qui œuvrent dans le factuels, dans ce qui se passe, dans la réalité sans chiffres mais avec des faits, soient enfin entendus et qu’ils puissent démontrer aux yeux de tous que des imposteurs institutionnels sont responsables de ces errances.

Le ministre de l’éducation n’aura jamais le courage de recruter des personnes qui n’appartiennent pas aux cercles de pouvoir pour répondre et contenir ce fléau, car, comme ses prédécesseurs il préférera servir les clientèles que répondre réellement aux maux auxquels il a le devoir de répondre.

Les violences scolaires ne souffrent pas la mollesse et le rêve. Le changement c’est maintenant !

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10 juin 2012 7 10 /06 /juin /2012 09:33

L’idée de l’assistant de prévention et de sécurité mérite une attention particulière. Prendre en considération la violence dans les établissements scolaire est une bonne chose, mais hélas, l’aveuglement et l’infaillibilité demeureront.

Ce projet s’attaque à la violence signalée. La violence non signalée celle que les adultes ne voient pas est à nouveau ignorée par ces propositions. La violence n’est pas simplement l’acte perpétré est ce qui permet qu’il puisse être produit.

La violence à l’école peut émerger en n’importe quel lieu. La place de l’adulte doit être permanente. Il est impératif que les élèves perçoivent que cet assistant n’est pas qu’un pion, un chien de garde qui aboie sur les actes qui peuvent mener à des violences.

La violence s’anticipe en mettant des adultes qui sont en mesure d’aider les élèves, de produire du soutien scolaire, d’être présent sur la journée, d’être des interlocuteurs. Mais, et ça les imposteurs en place ne le feront jamais que l’adulte dans ce rôle soit correctement rémunéré. On ne peut pas mettre un assistant de prévention qui remplit se rôle au smic.

La violence exige que soient recrutés des personnes avec de l’expérience, du vécu, et un fond de culture afin d’instruire et d’éduquer les élèves, de leur montrer que le monde ne tourne pas autour de leur nombril. La violence réclame des intervenants qui ont fait autre chose que lustrer les bancs des universités.

La violence est un fléau qui provient de la facilité de la perpétrer. La violence non signalée a été exposée par Brun-Picard Yannick à Montréal en 2010, les auditeurs ont dit que cela n’existe pas. Pourtant, dans les toilettes de nombreux établissements, des jeunes filles sont forcées de pratiquer des fellations collectives et d’autres subissent des assauts en toute impunité.

La violence n’est pas ce que l’on constate, c’est bien autre chose. Pour répondre à cette violence l’assistant de prévention devra être dans la cour, dans des salles avec de petits groupes pour produire du soutien scolaire orienté et canalisé, et être un interlocuteur, une articulation entre le CPE, les pions, les enseignants et l’administration.

La violence réclame, exige que les institutionnels descendent de leur piédestal et qu’ils acceptent que des adultes viennent mettre leur vécu, leur expérience et leur diversité dans les miasmes de l’éducation nationale. Je doute fermement que le monde éducatif, dit éducatif accepte que des adultes viennent secouer et démontrer leurs incompétences.

La violence réclame que des personnes hors de la normalité avec des biscuits au niveau de la formation viennent secouer le cocotier. La violence ne se gère pas en copain, en appartenance au groupe, ou en statut d’étudiant ou de jeune des minorités. Ce ne sont que des pansements sur une jambe de bois.

La violence scolaire exige que des acteurs soient présents du matin 7h30 à 17h30, qu’ils soient dans les bâtiments qu’ils soient aux côtés des élèves et qu’ils canalisent les centres d’intérêts et surtout qu’ils mettent en perspectives les potentialités offertes par l’acquisition d’une instruction correcte et suffisante pour construire son avenir.

La violence scolaire exige que le ministre ait suffisamment de courage pour recruter des intervenants avec des salaires dignes, des statuts cohérents, des rôles définis, des capacités visibles. Pour l’heure il apparait que les propositions ne seront que du recrutement de jeunes qui en feront que donner l’illusion et n’iront pas au fond du problème, à l’image de tout ce qui a été produit jusqu’à lors.

La violence scolaire exige que les décideurs prennent conscience que la réalité est plus noire que ce que les violences signalées laissent paraitre.

La violence scolaire exige que l’on cesse de se gargariser avec des chercheurs qui ne font que chercher ce qui sert leur fond de commerce. Elle exige que le ministre aille chercher des personnes qui mettent les mains dans la réalité. Ceux-là n’appartiennent pas aux réseaux, aux cursus et aux clientèles.

La violence scolaire n’est que la reproduction de la violence ostentatoire que les prétendues élites, autres institutionnels et décideurs projettent contre tous ceux qui ne sont pas dans la normalité et qui démontrent les profonds dysfonctionnements du système éducatif.

Ça ne sera que du vent !

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