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22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 16:13

L’Euro bat son plein et depuis plus personne ne parle du fléau de la prostitution dans les pays de l’Est et sur les réalités de l’esclavagisme sexuel et des violences sexuelles dans les pays concernés.

La prostitution semble avoir disparu des écrans. Les médias ne disent plus un mot sur la présence parfois plus que dérangeante de jolies jeunes femmes très découvertes qui se vendent pour quelques poignées d’euros aux abords des stades.

La prostitution sur les parkings des espaces sportifs à déjà été mise en exergue et ses dynamiques ont déjà été démontrées par Brun-Picard Yannick dans une recherche, non publiée car des plus dérangeantes, sur le thème des prostitutions urbaines et celles se déroulant dans l’interface ruralité/urbanité.

La prostitution rendue accessible par la lecture de quelques lignes des différents articles de Brun-Picard Yannick sur ce thème semble au regard des informations disponibles et diffusées par les médias comme une rêverie, voire même comme une illusion. Ainsi il n’y a plus de prostituées près des stades.

La prostitution sur les bords des routes dans le Var semble aussi ne plus exister. Pourtant un article récent, dans les journaux locaux, met en évidence que le nombre de prostituées n’a de cesse d’augmenter aux portes des grandes agglomérations surtout Paris.

La prostitution devient une normalité comportementale. En effet, en observant les jeunes élèves devant les collèges et les lycées il est donné à tout observateur de constater que ces jeunes filles ont des tenues si échancrées qu’elles dévoilent leurs formes naissantes sans que cela gène qui que ce soit.

La prostitution devient une seconde nature sociétale. Nous admettons que les femmes vendent leur image, leurs formes voire, leurs services et leurs disponibilités pour des carrières, des arrangements et autres clientélismes à rendement immédiat.

La prostitution devient si discrète que sa présence est une norme sociétale. La discrétion réside dans sa normalisation d’attitudes, de comportements et de considération des femmes ou du moins de celles qui acceptent de s’exposer, se vendre ou se rendre disponibles pour des activités à obligations sexuelles.

La prostitution demeure pourtant une violence faite aux femmes et aux prostitués en général. En effet, le corps est vendu pour qu’autrui assouvisse une pulsion, un besoin, ou simplement une envie de nature sexuelle. Nombre de prostituées disent qu’elles l’acceptent et que cela n’est pas de la violence.

La prostitution est se soumettre au dictat de l’argent en acceptant de se livrer à des pratiques sexuelles. C’est une violence. Dès que l’on se soumet à une activité que l’on ne ferait pas de sa propre initiative il y a acte de violence. Dans ce cas tout est violence et limitation de liberté. Quelque part OUI. Toutefois ses violences canalisent nos sociétés.

La prostitution pour sa part draine les femmes en direction d’activités de soumission pour que certains se vident au propre et au figuré. Malgré cela les médias dans leurs démarches médiocratiques dépendantes à l’Euro de foot, ce qui démontre l’ampleur de la propagande footballistique, qui fait de tout citoyen un décérébré vissé à cette négation de l’intelligence, est bien réelle.

La prostitution et les maux qu’elle engendre pour les filles qui sont écrasées par des réseaux de proxénètes, de maquereaux, des pays de l’Est, ne pèse pas grand-chose devant la désagrégation footballistique. On s’en fout que des gamines deviennent des terrains de jeux sexuels pour pervers tant que le foot passe à la télé.

La prostitution est devenue si présente que quelque part nous sommes des prostituées puisque nous vendons notre âme au confort illusoire de la démagogie médiatique et que nous subissons la violence de sa médiocratie qui nivelle la pensée et la réflexion sur les réalités…

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