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16 juin 2012 6 16 /06 /juin /2012 07:48

Après la bravitude si éclatante et démonstrative nous avons la victimitude. Il faut dire que ce néologisme est parfaitement adapté à la situation pour laquelle il a été élaboré à La Rochelle.

La victimitde est de faire en sorte de se poser en victime bien que l’on soit l’intervenant, le responsable, l’ordonnateur, le gestionnaire ou ne serait-ce que l’élu qui a pris la décision si néfaste pour les citoyens et qui en outre préserve les intérêts de la castes le plus souvent politicienne et énarquienne.

La victimitude est se positionnement qui fait que nous avons des citoyens qui obtiennent des aides, des avantages et des privilèges simplement par le soutien des médias sans se soucier de ce qui se passe et d’où vont ces flots financiers qui le plus souvent irriguent des réseaux de délinquances.

La victimitude est cette faculté de faire en sorte que le rôle joué soit minimisé, voire totalement effacé afin que seuls les adversaires deviennent responsables des catastrophes que l’incompétence a engendrées.

La victimitude vertu énarquienne qui maintenant devient l’hyper-normalité dans les appareils de l’Etat français puisqu’ils sont en force et qu’ils verrouillent tout, alors que la situation de la France démontre par les faits, la réalité, leurs incompétences et leurs incapacités à faire autre chose que servir les intérêts de castes, de réseaux et de clientèles, est une gangrène qui ronge la France.

La victimitude est cette image d’une candidate au bord des larmes qui pose devant une affiche de son adversaire de moment, collée sur sa porte, qui fait qu’elle se pose en victime d’un harcèlement intolérable alors que son mépris pour tout ce qui n’est pas à ses escarpins fait qu’aucun subvention parvient aux communes d’une autre obédience politique.

La victimitude est ce qui a fait élire le nouveau président qui nous propose du rêve, de nous faire rêver, mais qui pour l’heure fait du Sarko dans les actes, puisque comme lui, il n’a pas la dignité de faire répondre par ses services aux citoyens qui lui posent des questions.

La victimitude est alors mon positionnement puisque je suis victime du mépris de ceux qui par leur position ont le devoir de servir les citoyens…

La victimitude est cette faculté à déverser les problèmes, les errances, et les inaptitudes sur le dos des autres sans se sentir concerné tout en faisant croire que seul, moi, fait ce qu’il faut pour la France. Ainsi, nous avons des élus victime de la situation qui sont dans l’inertie rétrograde et refusent de prendre en considération les réalités.

La victimitude est ce fléau devant lequel les cercles de pouvoir, les réseaux et les clientèles se couchent afin de servir les intérêts qui sont si nuisibles à la France. Elle est devenue la norme comportementale et justificative de tous les élus afin de transférer sur l’impalpable tous les maux du monde auxquels normalement ils ont l’obligation et le devoir de répondre.

La victimitude est cette lâcheté médiatique si expressive derrière laquelle ses porteurs se dissimulent pour éviter que les citoyens décèlent le fait qu’ils sont vident si ce n’est que manipulateurs d’idéaux comme aux temps si obscurs de la démagogie triomphante, tout comme aujourd’hui.

La victimitude va devenir au même titre que le sarkhollandisme une norme de la manipulation médiatico-communicationnelle dans laquelle nous vivons et contre laquelle aucune mouvance n’agit. Elle est si présente qu’elle est la norme des politiques qui déjà annoncent qu’ils ne sont pas responsables des futures explosions des impôts pour ceux qui sont au bas de l’échelle des rémunérations.

La victimitude tend à devenir la référence du système en place pour lequel le gouvernement se dissimulera afin de se préserver tout en enfonçant un peu plus la France dans les abîmes et en affirmant que ce n’est pas de leurs fautes.

La victimitude est la solution prise par les acteurs du système éducatif pour justifier les errances, les incompétentes et les impostures de la didactique au mépris des compétences pédagogiques. Il est vrai que pour faire de la pédagogie il faut pratiquer ce qui dans l’intellectualisme de fond de cuvette n’existe pas : l’expérience, ceux qui mettent les mains dedans n’existent pas pour l’éducation.

La victimitude est bien là. Nous les citoyens nous allons encore subir les affres de cette perversion.

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