Au mois de septembre à Victoriaville au Canada va se dérouler un Festival de la Paix. Organisé par des volontaires, des engagés contre la bêtise et l’ignorance, sans omettre des porteurs d’une volonté affirmée de réduire toutes les sortes d’affrontements.
Anne, la grande prêtresse, même si le terme n’est pas très heureux voire à connotation péjorative, est la cheville ouvrière de cette organisation qui déploie des trésors d’inventivité, de générosité et d’abnégation pour proposer des pistes, des orientations et des solutions afin de parvenir à une Paix dans le Monde.
Lors de ce Festival pour la Paix des personnes de tout horizon proche et lointain vont partager, suggérer et certainement produire des options, des conscientisations à même de nous faire progresser dans la construction de la Paix internationale, nationale, sociétale et sociale. Ils vont avoir du travail pour faire émerger ce que les politiques, les institutionnels et nombre d’acteurs refusent de voir.
Il est plus que probable que lors de ce Festival pour la Paix, loin de miasmes et des bruits assourdissants des grandes villes, les thématiques pour la construction de la Paix et les théorisations méthodologiques développées par Yannick Brun-Picard lors du Congrès de l’ACFAS au mois de mai 2012 trouvent une nouvelle résonnance.
En effet, les matrices d’études, de projections et de solutions exposées sont en mesure d’ouvrir des axes de réponses et de constructions de la Paix que ce soit pour les domaines internationaux, nationaux, sociétaux et sociaux. Ce chercheur spécialisé dans les dynamiques territoriales des violences proposent des trames pertinentes pour tendre vers toutes formes de Paix.
Les quelques lignes de ce texte n’ont pas pour finalité de reproduire ce qu’il a exposé. Elles ont pour finalité de mettre en exergue qu’une personne en l’occurrence Yannick Brun-Picard a démontré que ses théories étaient employables pour répondre aux phénomènes d’affrontements sociétaux et sociaux. Il serait donc judicieux pour les politiques en place que ce soit François ou son copain Valls d’imposer à leurs conseillers si chèrement rémunérés sur le dos du peuple de leur imposer de lire ces textes.
Par ailleurs lutter contre la violence avec pour seule finalité de l’endiguer ne peut pas donner de résultats valables. Il est impératif de se pencher sur l’interface humanité/espaces terrestres d’émergence de la forme de violence avec les constituants à sa maturation, sans angélisme, dogmes, idéologies et moins encore infaillibilité.
Il faut pour parvenir à s’extraire des écueils où le pavlonisme a entrainé la France accepter que trop de prétendus intellectuels ne font que blablater sur le thème des violences. Il est nécessaire dans le même temps concevoir l’action contre la violence et pour la Paix, ce qui n’est pas la même chose, mais utilise les mêmes références et les mêmes outils dans des perspectives dissociées.
Ce ne sont pas les universitaires, les spécialistes et moins encore les institutionnels ou politiques qui vont produire des matrices de théorisation de réponses et de constructions d’options de lutte contre la violence et d’instauration de la Paix internationale ou sociétale. Ils sont trop occupés, préoccupés, à préserver leurs postes, leurs statuts et leurs privilèges pour laisser émerger des facettes de la réalité qu’ils n’ont pas pu concevoir car aveuglés par leurs idéologies.
Aujourd’hui la France ne peut plus se dissimuler derrière l’intellectualisme et les errances universitaires pour dire que c’est la faute de la société, de l’histoire ou de quelques oublis d’une médiatisation exacerbée. A partir de l’instant où une personne a mis en évidence, démontré, qu’il est possible de produire des solutions viables pour répondre aux violences sociétales et sociales, tout en œuvrant pour la Paix à quelque niveau que ce soit, les institutionnels ont le devoir de prendre les théories proposées pour s’engager dans la lutte contre la violence et pour la Paix.
Cela réclame que les médias sortent de l’inertie dogmatique, que les intellectuels et autres universitaires commencent à accepter que la réflexion, la pensée et la production, peuvent provenir d’ailleurs que d’un univers pavlovien.
Je doute que les médias possèdent la volonté réelle de vouloir contribuer à la lutte contre les violences et ainsi œuvrer à la construction de la Paix sociétale. Je doute que les institutionnels, les politiques et les dits intellectuels possèdent suffisamment d’humilité pour sortir de leur inertie rétrograde et prendre ce qui ne provient pas des réseaux, des cercles et des clientèles.
Le Festival pour la Paix de Victoriaville au Canadadevra alors faire encore énormément d’efforts pour parvenir à toucher profondément les consciences de ceux qui ont le devoir d’agir contre les violences, d’œuvrer pour la Paix et surtout d’ouvrir leur conscience à la diversité et à la différence.