De la violence s’abat en flots continus sur nos écrans, dans les colonnes ou dans les journaux. Chaque jour de nouvelles violences viennent heurter notre quiétude.
La violence du dépeceur qui veut devenir célèbre en détruisant la vie d’autrui, est une violence gratuite, un paroxysme à la bêtise, à l’ignorance et au culte de l’image que les médias s’évertuent à diffuser sur l’autel de l’information.
La violence sexuelle que subissent les prostituées qui se font chasser alors qu’aucun politique n’a le courage de proposer des lois satisfaisantes pour protéger les travailleuses du sexe tout en faisant en sorte d’éradiquer les maquereaux sans ménagement.
La violence des conflits armés où en Afghanistan la France vient de perdre à nouveau quatre soldat sur l’autel de la cupidité, de l’ignorance des réalités de ce pays, l’ignorance de ce qu’est une interface humanité/espaces terrestres, l’ignorance sur ce que sont des territorialités. Dans les boites pavloviennes on n’étudie pas les théories des territorialités de Brun-Picard Yannick, car c’est trop dangereux pour les prétendues élites.
La violence de l’école, de l’éducation nationale, et de l’ignorance de ce que sont les enfants, des besoins, de leurs phases de développement et de leurs capacités. Ignorance grandissante puisque toute la violence de la didactique et de ses errances médiocratiques mène le système éducatif là où il se trouve : au fond des abymes.
La violence des politiques qui n’ont pas la décence et la dignité de répondre aux courriers et qui ne font que vendre du rêve, c’est ce qu’a dit François : je veux faire rêver. Toute la violence du mépris est là devant nos yeux : on nous donne l’illusion de prendre en considération les citoyens, mais en réalité, comme sous Sarko se sont les clientèles qui sont servies en premier lieu.
La violence que l’on trouve dans l’école où l’on voit des enfants d’à peine dix ans se ruer sur d’autres à grands coups de pieds et de poings simplement pour affirmer sa domination, son statut, et qui démontre l’absence de référence et pire encore l’absence d’adulte pour veiller à ce que ces violences n’existent pas dans l’école.
La violence de l’imposture du Bac-à-sable dans lequel l’Etat engloutit des milliards pour rien du tout que l’illusion d’être au niveau alors que ce n’est qu’un système pavlovien. La violence est si grande qu’elle en devient ostentatoire, voir sur ce thème à nouveau Brun-Picard Yannick et la communication qu’il a produit à Montréal en mai dernier.
La violence de la fonction publique qui ne veut pas se réformer, qui est tellement imbue de son infaillibilité qu’elle préfère avoir des chefs brasseurs d’air plutôt que de payer avec des salaires dignes ceux qui font le travail. Là c’est la violence de l’incompétence et de la négation du service de la nation qui est démontrée.
La violence est là et aucun responsable, ou du moins prétendu responsable, puisqu’il n’y a pas de sanction lorsque leur incompétence devient visible au grand jour, n’est en mesure de la percevoir. Cette violence est normale puisqu’ils apprennent dans les boites à cursus honorum qu’il faut se livrer à cette forme de violence pour être calife à la place du calife.
Cette violence normalisée par l’ignorance, la cupidité et l’infaillibilité des prétendues élites nous mène au fond du gouffre. Que dire de la violence de l’absence de démocratie réelle en France puisque si l’on n’appartient pas aux cercles principaux du pouvoir nous ne pouvons pas nous exprimer et seules les paroles émanant des structures institutionnelles ont tous les droits.
La violence est telle qu’elle oublie ce que Platon nous disait au sujet de la tyrannie…
La première violence est alors l’ignorance …non ?