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9 juin 2012 6 09 /06 /juin /2012 15:29

De la violence s’abat en flots continus sur nos écrans, dans les colonnes ou dans les journaux. Chaque jour de nouvelles violences viennent heurter notre quiétude.

La violence du dépeceur qui veut devenir célèbre en détruisant la vie d’autrui, est une violence gratuite, un paroxysme à la bêtise, à l’ignorance et au culte de l’image que les médias s’évertuent à diffuser sur l’autel de l’information.

La violence sexuelle que subissent les prostituées qui se font chasser alors qu’aucun politique n’a le courage de proposer des lois satisfaisantes pour protéger les travailleuses du sexe tout en faisant en sorte d’éradiquer les maquereaux sans ménagement.

La violence des conflits armés où en Afghanistan la France vient de perdre à nouveau quatre soldat sur l’autel de la cupidité, de l’ignorance des réalités de ce pays, l’ignorance de ce qu’est une interface humanité/espaces terrestres, l’ignorance sur ce que sont des territorialités. Dans les boites pavloviennes on n’étudie pas les théories des territorialités de Brun-Picard Yannick, car c’est trop dangereux pour les prétendues élites.

La violence de l’école, de l’éducation nationale, et de l’ignorance de ce que sont les enfants, des besoins, de leurs phases de développement et de leurs capacités. Ignorance grandissante puisque toute la violence de la didactique et de ses errances médiocratiques mène le système éducatif là où il se trouve : au fond des abymes.

La violence des politiques qui n’ont pas la décence et la dignité de répondre aux courriers et qui ne font que vendre du rêve, c’est ce qu’a dit François : je veux faire rêver. Toute la violence du mépris est là devant nos yeux : on nous donne l’illusion de prendre en considération les citoyens, mais en réalité, comme sous Sarko se sont les clientèles qui sont servies en premier lieu.

La violence que l’on trouve dans l’école où l’on voit des enfants d’à peine dix ans se ruer sur d’autres à grands coups de pieds et de poings simplement pour affirmer sa domination, son statut, et qui démontre l’absence de référence et pire encore l’absence d’adulte pour veiller à ce que ces violences n’existent pas dans l’école.

La violence de l’imposture du Bac-à-sable dans lequel l’Etat engloutit des milliards pour rien du tout que l’illusion d’être au niveau alors que ce n’est qu’un système pavlovien. La violence est si grande qu’elle en devient ostentatoire, voir sur ce thème à nouveau Brun-Picard Yannick et la communication qu’il a produit à Montréal en mai dernier.

La violence de la fonction publique qui ne veut pas se réformer, qui est tellement imbue de son infaillibilité qu’elle préfère avoir des chefs brasseurs d’air plutôt que de payer avec des salaires dignes ceux qui font le travail. Là c’est la violence de l’incompétence et de la négation du service de la nation qui est démontrée.

La violence est là et aucun responsable, ou du moins prétendu responsable, puisqu’il n’y a pas de sanction lorsque leur incompétence devient visible au grand jour, n’est en mesure de la percevoir. Cette violence est normale puisqu’ils apprennent dans les boites à cursus honorum qu’il faut se livrer à cette forme de violence pour être calife à la place du calife.

Cette violence normalisée par l’ignorance, la cupidité et l’infaillibilité des prétendues élites nous mène au fond du gouffre. Que dire de la violence de l’absence de démocratie réelle en France puisque si l’on n’appartient pas aux cercles principaux du pouvoir nous ne pouvons pas nous exprimer et seules les paroles émanant des structures institutionnelles ont tous les droits.

La violence est telle qu’elle oublie ce que Platon nous disait au sujet de la tyrannie…

La première violence est alors l’ignorance …non ?

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25 mai 2012 5 25 /05 /mai /2012 16:04

L’intellectualisme rampant qui vérole les universités et qui a été dépeint sous une forme digérable par Freitag est devenu si présent que l’inquisition est une normalité des universités dites des sciences humaines.

Un système voilà ce qu’est l’inquisition. Depuis des décennies elle se répand, gangrène et ébranle les productions dites universitaires qui devraient avoir pour objectif et finalité de faire avancer notre maîtrise du monde, nous en sommes très loin.

Tout ce qui ne convient pas aux institutionnels est détruit. Tout ce qui n’est pas dans la ligne de la norme de pensée est éradiqué. Tout ce qui met en évidence des problèmes inaccessibles aux institutionnels est occulté. Tout ce qui expose des dysfonctionnements et atteste d’incompétences est enterré. Tout ce qui ne pratique pas la gnose, l’exégèse et la compilation intellectualiste est refusé. Tout ce qui démontre que nous pouvons accéder à la réalité autrement et être plus efficace est décrier et ridiculiser.

L’inquisition ne peut pas tolérerque ceux qui se trouvent hors du système, hors des cercles et hors des appartenances puissent penser. Pour l’inquisition il n’est pas concevable que des mécréants qui ne satisfont pas à la norme puissent être plus efficients. L’inquisition ne peut pas accepter la différence et la diversité sauf si elle sert des idéaux et préserve sa main mise sur les nominations et les publications.

L’inquisition par lâcheté, incompétence et suffisance, j’oublie l’infaillibilité des pairs se dissimule derrière des règlements qui font que ceux qui sont hors du réseau ne peuvent pas publier. L’inquisition fait tout son possible pour que rien hors de sa production ne puisse voir le jour.

Certains diront à grand renfort de témoignages et de prétendues légitimités que les revues à comité de lecture sont intègres. Dernièrement dans une revue, de niveau 1, international, un article des plus dérangeants a disparu du circuit d’évaluation, bien que son auteur ait reçu un récépissé de réception. Il démontrait que des prétendus chercheurs universitaires en poste dans des universités françaises s’étaient fourvoyés et que chaque jour leurs analyses et orientations produisent de la négation du territoire en étant incapables de sortir de leurs dogmes, de leurs croyances et de leurs appartenances.

L’inquisition est là. Elle impose les textes de référence. Elle fait en sorte que tout ce qui n’est pas dans la mouvance ne puisse pas voir le jour par des pressions habiles d’un côté et de l’autre. Elle se légitime par des intellectuels de haut vol qui prétendent servir l’évolution du savoir. Elle est la technique pour se faire connaître en écrasant tout se qui démontre que l’institution est un bouffon.

L’inquisition intellectuelleest celle qu’ont vécu Harrison, Stephenson, ou encore Einstein. Bien que pour ce dernier cas, heureusement que Planck a fait preuve de son génie en soutenant les publications. Vous me direz que c’était un autre monde. La dignité, la décence et l’intégrité étaient des valeurs encore relativement présentes.

Aujourd’hui si un producteur de textes, d’analyses, et de projections, démontre sans détours que ce que l’on fait nous mène droit dans le mur : il est mis au silence. Aujourd’hui, si l’on n’appartient pas à un réseau, à un cercle ou à une clientèle il est impossible de publier. Aujourd’hui, des imposteurs dissimulés sous une méthodologie de fond de cuvette tiennent le devant de la scène prétendument intellectuelle. Seuls ceux qui lèchent le système parviennent à publier sans que l’on se soucie des potentialités détruites par bêtise, jalousie et surtout par ignorance.

Les maux de l’inquisition contemporainesur la production des connaissances et des savoirs en sciences humaines sont les mêmes que ceux qui ont été perpétrés par les inquisiteurs religieux. La religion du profit, de la suffisance et de l’infaillibilité fait que ceux qui ne sont pas dans le moule sont éradiqués. L’inquisition produite par la pairs qui ne peuvent pas voir l’émergence de pensées plus performantes que la leur font tout pour que des blablateurs publient et produisent du mérycisme à courte vue afin que leur prestige demeure. L’inquisition intellectuelle actuelle propagée par les imposteurs intellectuels du monde universitaire mène le savoir vers les abysses.

L’ignorance d’un système médiocratiqueest si éclatante que l’on oubli que le savoir n’est pas figé, qu’il doit évoluer et qu’il doit faire avancer les frontières de la cognition. Les deux jambes de l’université francophone sont pour le moins l’inquisition et la médiocratie, les bras sont l’infaillibilité et la légitimité, et la tête mélange la mémoire sélective, la lâcheté et l’intellectualisme.

L’inquisition récite les textes par cœur. Elle fait appel massivement à la littérature. Elle se réfugie derrière une multitude de références et autres justifications en tout genre. L’inquisition justifie toutes ses errances par le simple fait que ceux qui la pratiquent sont en place. L’inquisition intellectuelle mine la production des savoirs afin de préserver les castes et les clientèles. L’inquisition se développe dans l’ignorance. Dieu sait si nous sommes ignorants !

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17 mai 2012 4 17 /05 /mai /2012 11:07

A Montréal ont été drainés une multitude de chercheurs dans les domaines allant des mathématiques appliquées à la philosophie la plus indigeste en passant par la démonstrations de l’efficacité des engagements des organisations non gouvernementales pour le développement.

Dans cette diversité il est à noter une grande, trop grande variété de qualité méthodologique. Des « évaluateurs » scientifiques cautionnent des communications libres qui lors des résumés peuvent sembler attrayantes, mais lorsque l’on assiste à la production, de nombreuses questions émergent.

Pour ma part je fixe mon attention sur Brun-Picard Yannick, chercheur indépendant, sans emploi, et qui parvient parfois à publier un texte, comme je l’ai appris dans un ouvrage collectif chez Armand Colin à paraitre en septembre 2012.

En effet, comment une personne, qui intervient dans quatre colloques : sur la violence, les dynamiques de paix, les dynamiques territoriales d’aménagements et les pratiques sémiotiques ; ne parvient-elle pas à avoir tant soit peu de valorisation en France ?

Cela m’inquiète ! Il a effectué six communications et présidé un atelier de « recherche sur la mise en pratique territoriale des actions de paix ». Malgré cela il demeure un illustre inconnu. Il a démontré la pertinence de l’approche par les dynamiques des territorialisations par la violence dans les villes gangrenées par ce fléau et le sarkozysme ne l’a même pas écouté, trop infaillible, trop suffisant.

Aujourd’hui nous avons des nouveaux acteurs à la tête de l’Etat. Tous proclament qu’ils vont faire en sorte d’aller chercher ceux qui font bouger les lignes. Je doute fermement qu’ils aient le courage d’aller secouer le système au point d’employer un électron libre apolitique.

Ainsi après cinq années de sarkozysme, où nous avons eu l’illusion que le président avait suffisamment de conscience pour sortir de la normalité, nous nous retrouvons avec les mêmes travers. Des ministres vont prendre dans les cercles, dans les réseaux et dans les clientèles pour reproduire les errances sans avoir le courage d’agir.

Preuve en est : l’incapacité à mettre un diagnostique réel de la situation de l’éducation en France, de l’enseignement dit supérieur avec des tares telle que le CNU,  ou encore la seule capacité de satisfaire à la norme pour pouvoir être reconnu.

Le sarkozysme a fait en sorte de servir les clientèles et les lustreurs sans faire émerger des options pour faire avancer et regarder le monde tel qu’il est. Les décisions prises en ce moment attestent au premier regard de la mise en place d’un système identique où les personnes du bord à François seront largement servies, les autres demeurant comme sous Sarko : dans la cuvette.

Le grand écart entre le congrès de l’ACFAS, qui donne une tribune à des personnes, qui en France ne peuvent même pas participer à des colloques car elles n’appartiennent pas aux clientèles, et la situation des ministres et des orientations prises par François, est des plus conséquents. Il met en exergue l’aveuglement d’un système du cursus honorum.

Bon, pour ceux qui veulent entendre mon collègue Brun-Picard Yannick, vous pouvez vous rendre à Paris au CNAM le 5 juillet il intervient lors de la Biennale du CNAM. C’est sûr il ne fait pas de blablatage. C’est du brut de décoffrage. Il ne se gargarise pas de littérature et moins encore de ronds de jambes. Il pose, il jette, les problèmes et les réalités aux yeux des participants, sans chercher à les caresser dans le sens du poil. Il devrait apprendre à le faire… Non ?

En France nous ne pouvons pas entrevoir un tel mélange. Le sectarisme, le racisme anti hors cursus, l’infaillibilité et la suffisance de nombre de pavloviens font que le système dit de l’enseignement supérieur préfère des conférenciers produisant des interventions d’illusionnistes qui ne satisfont que la normalité, plutôt que ce qui fait avancer le machin.

Et que dire des recrutements où il suffit d’être dans le bon wagon pour suivre les étapes, même si l’on ne fait que du vent. Le nouveau ministre, va très certainement se dissimuler derrière la normalité et les prétendus concours intègres pour justifier et légitimer la préservation de ce système qui chaque jour démontre sa vacuité et son obsolescence.

J’ai fait un rêve… Hélas il demeurera à l’état de rêve car je doute fermement que François et ses copains possèdent suffisamment de courage pour s’engager dans une direction où les institutionnels n’auraient plus la main mise et où des cerveaux extérieurs viendraient alimenter les progrès de la France en servant la France… Doux utopiste !

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17 mai 2012 4 17 /05 /mai /2012 08:11

L’an 1 de l’ère Hollandienne débute avec la mise en place de son premier gouvernement où nous trouvons la parité dans les présences, reste à voir dans les rôles et les places réelles tenues.

Nous avons devant nos yeux des ministres qui ont le devoir de ne pas faire ce qui fut fait par leurs prédécesseurs : réaliser les engagements du Président. Ils vont devoir sacrément s’arracher pour que l’équité devienne une valeur réelle dans la France marquée par cinq années de sarkozysme.

Ces ministres pour lesquels de nombreuses questions restent en suspend vont avoir le devoir, l’obligation, de servir les citoyens. Ils vont devoir se pencher vers les citoyens, vers le peuple, c’est-à-dire faire l’inverse des sarkozyens pour répondre, servir et surtout reconnaitre tous ceux qui n’appartiennent pas aux réseaux, cercles et clientèles.

Ces ministres vont devoir mettre sous silence les arrangements avec leurs copains, les attributions de poste, autres honneurs et décorations si largement décernés, attribués et conférés par l’univers sarkozyen. Cela signifie qu’ils vont devoir regarder au moins pendant quelques mois les citoyens.

Ces ministres vont devoir faire émerger la diversité et la différence celle que l’on ne trouve pas dans les structures pavloviennes si employées par le sarkozysme et tellement préservées par les copains de François, preuve en est : les réseaux sont installés dans le premier cercle du pouvoir.

Ces ministres vont avoir l’obligation pour éviter de faire du sarkozysme, mais peut-être que fait par eux ça n’en sera pas, d’aller chercher des personnes qui ne gravitent pas autour et pour le pouvoir en place. Ils ont le devoir de faire en sorte que ceux qui sont écrasés par le système des cursus et appartenance puissent enfin sortir la tête de l’eau.

Ces ministres vont devoir imposer au pôle emploi de servir les chercheurs d’emplois qui pour l’heure sont dans la misère la plus noire parce que tout n’est qu’illusion. Ils vont devoir agir au profit des invisibles, de ceux qui font la France, ce que les sarkozyens n’ont pas fait, puisqu’ils n’ont fait que servir les cercles. Hélas les premières heures témoignent de la perversion puisqu’ils servent déjà leurs cercles et méprisent le peuple.

Ces ministres ont le devoir de reconnaitre les compétences réelles, et non le simple pavlonisme si simple à toute légitimité, afin de dynamiser les potentielles perspectives de la France. Ainsi, ils doivent aller chercher ceux qui mettent sur la table les problèmes, les réalités et les articulations des fléaux contre lesquels la France doit répondre.

Ces ministres vont devoir avoir le courage d’ouvrir les yeux et leurs oreilles pour faire en sorte que la France cesse d’être gérée, orientée, valorisée, par des personnes qui ne font que satisfaire aux normes pavloviennes sans faire avancer le machin. Ils vont devoir avoir le courage de faire ce que le sarkozysme n’a pas été capable de faire valoriser les hors de la normalité.

Ces ministres, avant les législatives, sans dissimulation, vont devoir avoir le courage de servir le peuple et non pratiquer l’éradication de la différence. Ils doivent montrer, démontrer, qu’ils sont là pour servir la nation, la France, et non leur clan, leurs croyances ou leurs fonds de commerces.

Ces ministres vont devoir prendre des orientations, des attitudes et des décisions, qui n’ont jamais été prises par le sarkozysme trop occupé à brader les récompenses, les honneurs et les reconnaissances à ceux qui le faisait briller. Ils vont devoir en quelques jours fouiller les dossiers pour corriger le mépris sarkozyen, l’ignorance et la rapacité.

Ces ministres n’ont que peu de temps pour démontrer la volonté affirmée du nouveau Président d’être intègre et d’agir avec équité, c’est-à-dire reconnaitre les invisibles et faire en sorte que ceux qui ne satisfont pas à la normalité puissent œuvrer pour la France… Nous allons voir !

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4 mai 2012 5 04 /05 /mai /2012 08:07

Nous y sommes, la marche triomphale est annoncée. La victoire est là. Au creux de la main, elle effleure notre peau de bébé. Nous sentons déjà la vague rose monter au visage, irriguer massivement nos extrémités et dynamiter notre rythme cardiaque. Tous les ingrédients sont là.

Les médias ont fait leur œuvre de manipulation, leur travail de sape, leur destruction programmée et de longue durée de Sarko. Il faut dire qu’un Président de la République qui n’a pas la dignité, la décence et le sens de ses devoirs de répondre aux questions des citoyens, ne peut pas être réélu. Normal, on ne peut pas mépriser les citoyens le samedi et attendre qu’ils votent le dimanche pour soi.

Le triomphe de la technique d’érosion éolienne de Sarko est presque total. En effet, le blablatage, l’orientation médiocratique des constatations et surtout la démagogie ambiante qui fait, qui impose, le rêve pour référence, font que Sarko ne peut que s’effriter, se désagréger et se dissoudre dans les miasmes de sa suffisance et de la propagande hollandienne.

Le triomphe est là. Au bout de notre main qui va introduire un bulletin de vote pour un candidat qui propose du rêve, une augmentation considérable de la dépense publique et de la dette. Un candidat qui a tellement endetté le département dont il a la charge que seule sa fonction présidentielle pourra effacer la dette. Un candidat tellement méprisant qu’il affirme être déjà président.

Toute la violence ostentatoire du dédain du peuple s’est exprimée lors du prétendu débat du 2 mai. Cette violence ostentatoire qui fait qu’un esbroufeur a tous les droits médiatiques et que son opposant lui est obligé de ne pas faire comme lui, car seul François à le droit de dédaigner, de mépriser et de dénigrer son interlocuteur. Voilà le triomphe de la société que les gandins universitaires ont échafaudé sous l’autorité démagogique d’impostures intellectuelles.

Le triomphe est bien là. Sarko par son positionnement fait la démonstration qu’un Président en exercice peut mépriser les citoyens et nous faire croire qu’il va les prendre en considération à partir du début de son nouveau mandat. Le triomphe est là. Avec François qui ne propose rien du tout. Il ne fait que promettre sans aucun financement, sans prendre en considération le monde qui est autour de son nombril. Le triomphe est là. La pensée unique instaurée par la prétendue élite mine la France.

Même s’il est réélu, chose quasi improbable, Sarko n’aura pas la dignité, immédiatement, dès le 7 mai de remplir ses obligations envers les citoyens qui attendent des réponses à leurs courriers et cela depuis quatre années. Que dire du pote François dans le cas son élection ? Il est probable qu’il agisse de la même manière que Sarko en servant ses réseaux, ses cercles et ses clientèles sans prêter l’attention nécessaire à ceux qui n’appartiennent pas.

Le triomphe de la démagogie médiatico-communicationnelle est presque total. Dimanche au soir il est plus que probable qu’il vienne nous gifler avec une force dont nous aurons conscience que d’ici quelques années lorsque nous aurons à payer notre accointance à la rêverie et à notre fuite vers l’illusion. Il faut dire qu’entre un prestidigitateur et un Président qui n’a pas la dignité d’imposer à ses services de prendre en considération les différences de ce qui fait la nation française, c’est-à-dire : la France, nous avons un profond dilemme.

Qui allons nous faire triompher ? La rêverie ? La suffisance ? L’un a laissé son parti dans un état lamentable où les acteurs s’entredéchirent. L’autre n’a pas de considération pour les citoyens qui n’appartiennent pas à un réseau, à un cercle ou à une clientèle. La seule chose dont nous pouvons être certains, c’est le triomphe de la démagogie et de notre seul statut d’électeur en toute ignorance de notre nature de citoyens. Voilà la France qui s’instaure !

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2 mai 2012 3 02 /05 /mai /2012 08:26

Le burlesque, l’humour de qualité douteuse, et les paroles de comptoir se bousculent. Nous avons Sarko qui a l’outrecuidance de prétendre que pendant les cinq années effectuées il n’a pas servi ses réseaux, ses cercles de pouvoirs et d’influences et moins encore ses clientèles, alors que seuls ceux qui appartiennent à cela obtiennent quelque considération. Nous avons un presque ex-président qui met en avant des valeurs, mais seule sa suffisance transpire le mépris qu’il a, qu’il exprime, pour ceux qui mettent en évidence son clientélisme.

Quand est-il de François ? C’est encore pire ! Aucune proposition cohérente. Que du vent des mots dits d’humour mais qui en réalité sont vides de sens, de concret et de projection. Il ne fait qu’alimenter la haine de Sarko, il ne fait que bâtir sa prestance sur l’anti-sarkozysme, rien de plus. Il ne met rien sur la table, il balance des critiques mais et dans l’impossibilité physique, intellectuelle et d’intégrité de dire aux français que nous devons cesser de rêver, que demain matin l’enfer ouvre ses portes.

Nous sommes dans une comédie de série Z. Comment peut-on cautionner un président en exercice qui met en avant des valeurs sociétales qu’il n’a jamais mis en œuvre pour ceux qui n’appartiennent pas à ses clientèles, qui balance des jugements insultants sur ceux qui lui mettent devant les yeux ses graves manquements à ses devoirs, et vide son fiel par des mots acides contre ceux qui attende de lui qu’il considère les citoyens ne serait-ce qu’au même rang que ses clientèles ? IMPOSSIBLE…

Pour ce qui est de François, là nous touchons le fond des abysses. Un prétendu trait d’humour, mais rien sur la France qu’il contribue à détruire en refusant d’expliciter ce qu’il va réellement entreprendre. Il démontre son profond mépris pour tous ceux qui ne viennent pas lui lécher les pompes. Il ignore ce qui le dérange et fait en sorte que seules ses rêves pour le peuple, les électeurs, et non les citoyens, demeurent en mémoire.

La France, le devenir de la France, apparait encore plus terne que ce que les imposteurs médiatiques nous laissent voir et entendre. La démagogie à ce niveau est une déchéance de la dignité humaine. Nous allons nous exprimer pour un candidat avec des consignes de Marine qui veut faire voter blanc. Ce qui démontre là aussi un profond mépris pour les citoyens puisqu’elle se désengage de toute potentielle responsabilité, elle fuit la démocratie. Marine en agissant ainsi alimente seulement ses perspectives de parti, non le devenir de la France.

Quel humour, comment peut-on donner du crédit à des candidats, absents du second tour, qui ne disent pas aux électeurs de voter en leur âme et conscience afin que le candidat le plus près de leurs conceptions puisse être élu avec une majorité conséquente ? A nouveau la démagogie est là. La lâcheté de l’absence de responsabilité, comme François qui va pouvoir une fois élu, épuré les comptes du département qu’il laisse dans un état économique déplorable. N’est-ce pas superbe ?

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30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 13:13

Le terme le plus juste pour notre statut est : esclave sociétaux soumis à l’hégémonie de l’argent sous une légitimité construite par les élites afin de préserver leurs avantages et faire en sorte que seuls quelques rares spécimens parviennent à émerger de la multitude. Voilà à l’aube du 21èmesiècle ce que nous sommes. Les médias, les politiques et les syndicats œuvrent pour que nous en restions là.

Il est vrai que nous percevons une rémunération, modique pour ceux qui ont le privilège d’avoir un travail, juste digne pour ceux qui sont au chômage et insultante pour ceux qui font auxiliaire de vie scolaire dans les établissements scolaires où ils perçoivent guère plus de 500 euros mensuels. Pour les services rendus, le travail effectué et la présence cette rémunération nous met dans la situation d’une prostituée qui vient de satisfaire aux pulsions sexuelles d’un client et qui lui jette quelques euros.

Chaque jour nous vendons notre esprit aux médiocrates qui déploient des trésors de manipulations pour que nous soutenions des escrocs. Chaque jour nous vendons notre corps, notre force de travail, pour faire manger nos enfants, voire pire simplement pour nous nourrir. Chaque jour nous vendons notre âme, ou ce qu’il en reste, à la toute puissance de l’argent parce que de cette manière les puissants demeurent les puissants.

Nous sommes des prostituées. Nous sommes secoués n’importe comment, comme elles. Nous sommes méprisés comme elles. Nous sommes chassés comme elles. Nous n’avons pas d’avenir comme elles. Nous sommes dépendants d’exploiteurs, comme elles. Nous subissons des violences ostentatoires, il faudra lire un peu Brun-Picard Yannick sur ce thème pour en prendre conscience, comme elles. Nous sommes jetables et jetés comme elles. Nous ne sommes que des éléments d’agrément pour puissants et possédants comme elles. Nous sommes invisibles aux yeux de Sarko et de François comme elles. Nous sommes accusés de tous les maux comme elles. Nous sommes des exutoires aux pulsions les plus basses de nos prétendus représentants, comme elles.

Comme pour elles les médias en ont que faire. Les institutionnels ouvrent un œil occasionnel en fonction des dynamiques du moment et lèvent un petit doigt pour nous faire croire que nous avons un gramme de considération. Ceux qui sont aux commandent nous considèrent comme du consommable, du jetable et du négligeable dans l’équation de la construction de la France.

Et oui les médiocrates : la France est en construction. Cette construction de la France est permanente. Si par malheur, comme c’est le cas en ce moment les français se jettent vers le rêve, l’illusion et le confort de promesses d’illusionnistes, cette construction se fera avec les larmes, le sang et l’avenir des citoyens. Là, si la France bascule vers le rêve, la facilité, le refus de regarder le monde en face, nous n’aurons même pas la fonction de prostituées. Nous redeviendrons des esclaves.

Nous en sommes là, au stade de prostituées, parce que Sarko n’a pas la dignité de répondre aux citoyens et surtout parce que François veut nous faire rêver en dehors de toute réalité. La prostituée une fois la passe effectuée va se laver et tonifier les chairs pour recommencer. Elle est dans le réel. Si elle se contente de rêver au sauveur elle se dessèchera sur le bord de la nationale 7. La prostituée est obligée pour faire entrer l’argent de se prendre le réel en pleine face et d’œuvrer pour qu’il puisse changer et que sa vie devienne plus agréable.

Si nous continuons à rêver aux illusions dont les médias nous abreuvent depuis des mois nous irons tous nous dessécher sur les bords de la nationale 7. Voilà ce que l’on nous propose : soit du rêve et nous payerons au centuple notre lâcheté face à l’avenir, soit nous serrons les dents et peut être que la semaine prochaine nous ne serons pas les esclaves de l’illusion idéologique.

La métaphore met en exergue le fait que par notre silence, notre fuite, le culte de la pensée unique, les imposteurs dans le monde universitaire et dit intellectuel, nous sommes devenus comme le disait trop bien Charles : des veaux ! Ainsi, François propose que l’on se fasse trousser sans autre rémunération que le rêve. Et Sarko lui, quand il aura la dignité de répondre aux citoyens, propose que nous demeurions les prostituées de la République pour que ses clientèles restent aux commandes. Si nous restons des prostituées nous aurons peut être le choix de nos clients ?

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30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 08:05

Les médias ont effectué une œuvre de sape, de propagande et de nivellement par la manipulation médiatique des citoyens français. C’est sur que Sarko n’a pas eu un comportement digne d’un président de la République. C’est vrai que Sarko méprise les citoyens et ne s’adresse qu’aux électeurs, aux bulletins de vote. C’est vrai que Sarko n’a pas eu la dignité de répondre aux courriers des citoyens et qu’aujourd’hui il donne l’illusion de vouloir enfin le faire.

Ce qui est vrai et beaucoup plus grave est l’action entreprise depuis près de cinq années par les médias pour faire un fond de roulement médiatique sur le dos de Sarko. Son pote François en est devenu l’exclusif bénéficiaire au cours de la primaire. Laquelle primaire est dissimulée sous la médiocratie de l’immédiateté puisque maintenant depuis une année la France est soumise à l’hypermédiatisation de François et de ses sbires.

Les médias dans leurs œuvres de propagandes ont fait en sorte que François soit mis comme le sauveur de la France. Mais si dans notre habitude de bachotage formatée par le système éducatif qui forme à blablater et non à argumenter, à l’image des universitaires incapables de sortir de leur normalité clientéliste, nous sommes devenus aveugles aux manipulations éclatantes qui nous roulent dans la farine un peu plus chaque jour.

Le Sarkhollandisme est poussé à son paroxysme. Sarko n’est plus en mesure de surfer sur la vague de l’indignation et François ne fait que jeter au visage des électeurs des menteries de la rêverie d’une imposture médiocratique. Nous y sommes : des médias qui veulent faire la pluie et le beau temps, sans éthique, sans équité, sans recul sur les conséquences de leurs actes, mais tout en léchant le système pour en recueillir les breloques.

Pendant ce temps le pote François engrange. Un bisounours dit à tout un chacun ce qu’il souhaite entendre. Trop visqueux pour dire que demain nous allons devoir serrer la ceinture de trois crans. Trop fuyant pour avoir le courage de présenter un programme réel et non de la fumisterie comme il le fait chaque jour avec un soutien  médiatique inquiétant. Vous me direz que Sarko dans toute la violence de son mépris pour les citoyens fait aussi pire. C’est vrai !

Cela signifie que dimanche nous allons nous exprimer pour une personne qui fait du vent médiatique soutenue et propulsée par une bulle médiatique. Ou, nous allons porter notre vote sur une autre personne qui pendant son exercice n’a pas daigné, dans le plus grand des mépris pour les citoyens, répondre aux questions des citoyens.

Nous allons devoir voter pour une personne qui ne propose que de l’illusion sans aucun ancrage dans la réalité, qui ne produit que des mots d’esprit mais en dehors de blablater ne met pas la France dans une perspective concrète et réalisable. Ou alors nous allons voter pour une personne aveuglée par son ego, tout comme François, qui n’a pas la dignité de se pencher sur les citoyens.

Le premier personne en a voulu pendant des décennies et il arrive sur le devant de la scène par une escroquerie médiatique. Le second, du fait de la même escroquerie médiatique, est haï car il ignore ceux qui n’appartiennent pas aux réseaux, aux cercles de pouvoir et aux clientèles qui se font servir au mépris des citoyens qui font la France.

Dimanche nous votons ! Soit pour un illusionniste. Soit pour une personne qui n’a pas eu la dignité de se pencher sur le peuple pour l’aimer. Soit nous allons vers la rêverie mitterandienne et les conséquences à moyen terme. Soit nous allons vers l’ignorance du peuple, similaire à celle de François, et surtout le dédain pour tous ceux qui n’appartiennent pas aux clientèles et qui ne sont pas soutenus par la magouilleuse instaurée par les réseaux.

Dimanche nous votons ! Pour une personne qui s’est dissimulée pendant des années ou pour une personne trop active et qui a œuvré mais qui méprise les français de la France profonde : ceux qui font la France. Si nous prenons conscience de ces réalités le choix ne souffre pas l’idéologie ou le rêve. Hélas l’éducation nationale par ses formes d’enseignements annihile toute potentialité de réaction à de tels travers d’une prétendue démocratie…

Dimanche nous votons ! Pour du rêve et des réveils douloureux. Ou pour le mépris et le dédain qui minent les citoyens. Pour l’illusion ou l’hyper action.

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29 avril 2012 7 29 /04 /avril /2012 07:45

La prostitution, l’exposition de travailleuses du sexe dans le département du Var et plus particulièrement le long de la N7 devient de plus en plus discrète. Cela ne signifie pas que la prostitution a disparu des routes varoises. Bien loin de là ! Ces dames tous charmes exhibés changent régulièrement d’emplacement afin que les forces de l’ordre ne puissent pas intervenir avec toute l’efficacité attendue.

Cette discrète prostitution, si présente et parfois envahissante est du même genre que celle qui se pratique dans le monde politique où les personnes vendent leur âme, quand il leur en reste, pour quelques honneurs et autres décorations pour reprendre les mots de Sarko. Nous avons des personnes qui sont prêtent à toutes les perversités et les soumissions pour monter les marches à grands coups de fellations et autres léchages.

C’est de la prostitution discrète, déguisée, sournoise et préservée par tous les politiques qui se constituent une cour servile et une clientèle soumise en attente de quelques récompenses au même titre de la prostituée qui réclame son dû après avoir écarté les cuisses ou ouvert la bouche. Cette prostitution si fréquente dans les méandres de la politique n’est pas purement sexuelle. Elle est surtout l’acte de se vendre de devenir un esclave d’un politicien simplement parce qu’il fait en sorte de distribuer des breloques à ceux qui le servent au détriment de ceux qui servent la France.

Lorsque la prostitution pratiquée, soutenue et entretenue par les politiques devient sexuelle nous en arrivons aux travers qui ont alimenté les médias pendant pas mal de temps et ont fait tant de bien à Sarko et plus particulièrement à François. Tous deux nous laissent pour des gagneuses à la petite semaine. Il faut faire toujours plus de passes pour avoir la paix et pendant ce temps nos existences se dégradent, nos vies s’effilochent et nos âmes se désagrègent.

Tous deux font de nous des prostituées : nous donnons et ne recevons même pas un salaire digne pour l’œuvre accomplie. Nous ne sommes que des réceptacles à leurs déversements d’illusions et autres impostures, tels les souteneurs qui saignent leurs gagneuses et en exigent toujours plus leur faisant croire que demain sera un monde meilleur.

La plus belle fille du monde ne peut pas offrir plus que ce qu’elle a. Nos politiques offrent largement plus faisant de nous des objets de satisfactions à leurs pulsions les plus basses, les plus nauséeuses et les plus perverses. Nous ne sommes pour Sarko et François que des gagneuses auxquelles en tant que bon souteneurs tout est pris et quelques traits d’espoir sont laissé afin que demain matin, la fille retourne sur son trottoir et se vende pour quelques passes.

Le parallèle est audacieux mais si réel. Ceci est l’une des faces cachées des politiques qui se servent sur le dos de la bête et une fois trop gavée la mettent en pâture au cimetière des éléphants seul endroit où elle peut glaner quelques euros pour vendre son corps à celui qui peut en vouloir.

Qui peut dire le contraire ? Le Sarkhollandisme fait de nous des gagneuses. Demain ils nous jetteront et s’efforceront de trouver des plus jeunes et plus malléables pour poursuivre la satisfaction de leur ego au détriment des citoyens français. Le plus inquiétant c’est que les prétendus intellectuels cautionnent cet esclavagisme sexuel perpétré par les politiques sans dire mot… Lamentable !

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31 mars 2012 6 31 /03 /mars /2012 10:42

La surenchère est exponentielle que ce soit de droite ou de gauche. Nous avons les frontistes qui hurlent haut et fort que seule Marine peut sauver la France. Nous avons les rêveurs qui croient que le pote François est un sauveur puisqu’il les fait rêver sans pour cela expliquer comment il va faire pour sauver la France étant donné qu’il n’est que dans le : y-a-qu’à-faut-qu’on.

Le pote François poursuit, soutenu par les médias, ses impostures médiatiques qui ne font que faire rêver les français d’une France en meilleur état alors que nous sommes au bord du gouffre du fait au minimum des 35 heures. Le pire c’est qu’il ne démontre aucune alternative. Il fait de la démagogie pur sucre : du total illusionnisme.

Pour ce qui est de Sarko, ce n’est pas mieux. Il n’a toujours pas eu la décence, la dignité et le sens du devoir d’imposer à ses « conseillers » de répondre aux questions des citoyens. Il ne nous considère que comme des électeurs, tout comme son pote François. Sarko nous roule dans la farine. Il préfère servir les clientèles qui lui lèchent les balloches plutôt que de reconnaître ceux que le système écrases, broient avec le plus grand discernement car hors des normes pavloviennes.

La surenchère permanente du vide médiatique, de l’incapacité à nous faire entrer dans le concret de la réalité de l’état de la France est des plus affligeantes. Sarko et François agissent de la même manière : ils prennent les français pour des jambons. Ils nous méprisent et ne font que la chasse aux bulletins de vote. Voir une surenchère de démagogie élevée à ce niveau est atterrant.

Ce qui me révolte le plus c’est de faire, de devoir faire un choix entre une personne totalement déconnecté de la réalité et qui a laissé son parti dans un état lamentable car elle était, et est toujours, incapables d’affirmer des positions d’autorité. Et, une personne qui ment au citoyen que je suis en ne respectant pas ses obligations. Une personne qui ne répond pas à ses devoirs et prétend le faire. Une personne qui est si aveuglée par ses clientèles et les réseaux qu’elle est incapable d’ouvrir les yeux et de constater par elle-même la perversion des systèmes français, pour lesquels il faut appartenir à une clientèle ou un réseau pour parvenir à émerger.

Nous avons une démonstration affligeante et grandiloquente de la mise en œuvre d’une violence ostentatoire dissimulée dans le silence de l’ignorance, dans le silence de la fuite médiatique, dans le silence des flots de paroles de propagande. Cette violence ostentatoire si silencieuse est projetée aux yeux des citoyens par le vecteur bruyant des discours qui sont tellement vides que le son ne peut s’en extraire. Drôle d’ambivalence que d’avoir une violence ostentatoire silencieuse avec des discours qui la rendent visible, non ?

Cette lecture de la violence ostentatoire est prise sur les travaux de Brun-Picard Yannick qui va exposer cette théorie à Montréal au mois de mai lors du congrès de l’ACFAS, là c’est accessible. Ainsi toute la violence d’un François qui ne daigne pas parler de ce qui se passe de réel et nous mène vers le rêve pour lequel le réveil sera aussi douloureux que celui des Espagnols ou des Grecs, est identique à celle d’un Sarko qui ignore les citoyens les méprise, dès lors qu’ils ne sont pas dans les petits papiers des réseaux.

Le silence du dédain de Sarko est une démonstration éblouissante de la violence ostentatoire dont sont capables et coupables les politiques simplement pour n’avoir à servir que leurs cercles de serviteurs. La surenchère est bien là. Elle ronge la France de l’intérieur. Elle mine les institutions. Elle est portée par un François qui a annoncé qu’il allait épurer la fonction publique. La violence, la surenchère de la violence est là, éclatante et aveuglante, puisque personne ne la perçoit ou ne veut la percevoir.

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